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INTERVIEWS

INTERVIEW AVEC PETER BAHLAWANIAN, PRODUCTEUR DE "THE DESIRE TO LIVE"


Winner: Best Indigenous / Native Peoples Film & Best Director Documentary Feature

Édition Octobre 2021





INTERVIEW



Bonjour Peter Bahlawanian. Comment avez-vous rencontré Mariam Avetisyan, la réalisatrice de The Desire To Live, et qu'est-ce qui vous a donné envie de produire son œuvre ?


J'ai rencontré Mariam peu après la fin de la guerre en Artsakh; elle travaillait pour une chaîne de télévision locale et avait réalisé un beau reportage, que j'ai vu en ligne et j'ai tout de suit su que je voulais en faire un film.





Quelle est la situation du cinéma arménien, en termes de structures et de communauté ?


Le cinéma arménien a évolué depuis la guerre et la plupart des cinéastes ont réalisé à quel point il est vital de protéger notre identité et notre culture arméniennes de la menace étrangère.


L'intention de Mariam Avetisyan fait partie d'une série de courts métrages qui sortent chaque semaine. Où en êtes-vous de cette partie du projet ?


Trois saisons de The Desire To Live (web-série), soit près de 40 épisodes d'une durée moyenne de 20 minutes chacun, sont désormais disponibles en ligne et nous continuerons à sortir un nouvel épisode toutes les deux semaines.





Depuis le cessez-le-feu entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie, la population se sent-elle plus en sécurité grâce à la présence du Corps de paix russe dans la région ?


Je ne dirais pas “plus en sécurité” mais, oui, les soldats de la paix russes sont la seule ligne de défense qui empêche actuellement les Azéris de tuer tous les civils qui vivent encore en Artsakh.


Les habitants de l'Artsakh sont-ils conscients de la situation d'autres peuples qui pourraient être comparés à la leur, comme par exemple les Kurdes ou le peuple du Yémen ?


Le peuple d'Artsakh, comme tous les peuples indigènes, partage un désir commun de vivre en paix et comprend qu'il existe d'autres communautés confrontées à des menaces similaires pour leur existence.





Dans le film, nous comprenons très clairement qu'après et malgré toute la douleur, la souffrance et la destruction, le peuple d'Artsakh veut juste reconstruire ses maisons et retrouver ses moyens de subsistance. Quelle est votre vision pour le pays ?


Il n'y a qu'une seule solution pour le peuple d'Artsakh, la création d’un État autonome, libre et indépendant de tous, y compris de l'Arménie. Une fois que le monde aura reconnu l'Artsakh comme un pays indépendant, les Artsakhis auront peut-être une chance de survivre et de prospérer.





Quels sont, à votre avis, le rôle et la contribution du producteur dans la réalisation d'un film?


Sans le producteur, un film n'est généralement pas fait ou s’il est fait, il n’est jamais vu. Alors que le réalisateur du film est généralement sa mère, qui lui donne naissance, je considère le producteur comme son père, qui le protège et lui permet de grandir et de raconter son histoire au monde entier.




BIO


Peter Bahlawanian

PRODUCTEUR




Producteur/réalisateur primé ayant plus de 30 ans d'expérience dans presque tous les aspects de l'industrie du divertissement, notamment créateur des Armenian Music Awards, du Human Rights Film Festival of America et de Diaspora Films.

Peter est un petit-fils d'orphelins du génocide arménien et une force active dans la protection de la culture arménienne à travers la musique, l'art et le cinéma.


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